#Évènement : Deep Tech Time : 48H pour oser la start-up techno

👉 Découvrez toutes les vidéos des technologies proposées : ICI


👉 Qu’est-ce que le Deep Tech Time ?

Deux jours pour transformer une vraie technologie innovante en une start-up enthousiasmante. Des pépites issues des laboratoires de recherche toulousains vous seront proposées. Elles seront le point de départ d’un marathon créatif pour développer votre projet en équipe. Santé, cleantechs, sciences de l’ingénieur… il y a une nouvelle technologie qui n’attend que vous pour sortir du labo et trouver sa place dans la société.

👉 Pour qui ?

Vous êtes étudiant·e, doctorant·e, jeune docteur·e ? Vous avez envie de tenter l’aventure d’entreprendre ? Vous vous demandez si vous êtes fait·e pour ça, où pas du tout ? Vous avez envie de tester votre capacité à travailler en équipe et sous-contrainte ? Quelle que soit votre discipline, de l’histoire à la science des matériaux, de la psychologie à l’économie, de la biologie à la littérature chinoise… venez constituez VOTRE équipe !

👉 Pourquoi participer ?

Une occasion unique de mettre vos capacités créatives et de gestion de projet à l’épreuve, de vous confronter par l’expérience au démarrage d’un projet d’entreprise en un temps record, de vous essayer à la création d’entreprise hautement technologique, de bénéficier de conseils d’expert·e·s et de coaches.

Et, qui sait, ces deux jours intenses pourraient même vous amener à vous associer à l’initiateur·trice de la technologie qui vous aura inspiré·e et créer votre propre start-up !

👉 Dans le détail, il se passe quoi ?

  • Vous vous inscrivez sur le site de Toulouse Tech Transfer – Deep Tech Time, c’est gratuit, mais attention, le nombre de places est limité !
  • Les chercheur·euse·s vous présentent leurs technologies
  • Vous rejoignez une équipe de 4 à 6 personnes
  • Go go go ! Le marathon commence : teambuilding, ateliers de créativité pour vous lancer, masterclass avec des spécialistes des start-up Deep Tech (technologies de rupture), accompagnement par des coaches, matérialisation de vos idées au FabLab
  • Votre start-up est dans les startings blocks, il faut maintenant convaincre le jury : pitch, vidéo, mise en situation, démonstrateur… saurez-vous trouver les meilleurs média pour remporter le premier prix ?

Important : chaque participant·e doit être muni d’un ordinateur portable équipé à minima d’un logiciel de présentation. Un logiciel de montage vidéo pourrait également s’avérer utile.

Cet événement est organisé par Toulouse Tech Transfer, Le Catalyseur Toulouse, l’École des Docteurs et le Pépite Écrin.

Date :

  • Jeudi 14 novembre – 17h-19h : sélection de la technologie et constitution des équipes
  • Vendredi 15 & samedi 16 novembre : 48H pour créer votre start-up techno
    Petits-déjeuner, encas, repas compris

Lieu : Maison de la Recherche et de la Valorisation, 118 Route de Narbonne – 31 400 Toulouse

Dotations : tous les participants recevront une dotation de participation et les lauréats recevront 100 € en bons d’achats FNAC.

Maladies Rares : résultat de l’appel à manifestation d’intérêt

À la suite de l’appel à manifestation d’intérêt lancé en janvier 2019 conjointement par les Sociétés d’Accélération du Transfert de Technologies d’Occitanie (SATT TTT à Toulouse et SATT AxLR à Montpellier) et la Fondation Maladies Rares, 13 dossiers de candidature ont été déposés.

Ils ont été portés par des chercheurs et praticiens hospitaliers des pôles d’excellence de recherche de Montpellier et Toulouse. Cet appel à manifestation d’intérêt avait pour objectif de détecter les projets émergents à fort potentiel d’innovation et de transfert technologique concernant les approches diagnostiques ou pronostiques, les dispositifs médicaux, les approches préventives ou thérapeutiques pour toutes les maladies rares, y compris les cancers rares.


Le processus d’évaluation a permis de distinguer six projets. Parmi eux, plusieurs visent au développement de nouvelles thérapies géniques.
Citons des stratégies innovantes dans le traitement de désordres neurologiques rares et sévères, ou un autre ayant pour ambition le développement de nouvelles molécules actives pour le traitement d’un lymphome non-Hodgkinien à cellules T.
Différents dossiers portent aussi sur le développement d’un outil pronostique original au service de la médecine anténatale ou encore sur un arsenal thérapeutique innovant comme de nouvelles molécules pour traiter le cancer du poumon à petites cellules.

Les six projets retenus entrent à présent dans une phase d’accompagnement de la part des SATT où des experts évalueront leur potentiel de valorisation et la possibilité de bénéficier d’un financement de maturation de la part de leur SATT respective.

Directeur de la Fondation, Pr Daniel Scherman


« La Fondation Maladies Rares est une Fondation de Coopération Scientifique et Technique à but non lucratif, qui a pour vocation d’accélérer la recherche pour toutes les maladies rares. Ses actions se concrétisent à travers plusieurs appels à projets nationaux par an et par un accompagnement sur le terrain des chercheurs hospitalo-universitaires avec notamment une mise en lien avec des développeurs de l’industrie pharmaceutique et biotechnologie. Nous sommes très heureux de la mise en place de cet appel à manifestation d’intérêt et du travail réalisé en collaboration avec les SATT AxLR et TTT. Il s’inscrit pleinement dans la continuité de notre mission : soutenir la valorisation des projets les plus matures et accélérer l’accès à de nouveaux traitements innovants. Les bénéfices d’un partenariat pérenne sont fondamentaux pour l’amélioration de la prise en charge thérapeutique. »

Pour plus d’informations : http://www.fondation-maladiesrares.org/

acTTTus #4 – Le coup d’œil : Classement des universités : faut-il s’y fier?

Classements des universités : faut-il s’y fier ?

Comme chaque année, la nouvelle mouture du classement de Shanghai vient de paraître. Objectif : évaluer l’excellence académique. Voici quelques petits décryptages depuis notre lucarne toulousaine.

Le classement de Shanghai dévoile chaque année le palmarès des meilleures universités au monde. Sacré programme ! Et comme chaque année, les partisans et détracteurs s’en emparent, faisant l’affaire des médias en tous genres. Il est en effet l’un des classements les plus en vue, mais ce n’est pas le seul.

Des polémiques à chaque publication

De nombreux classements des meilleures universités dans le monde existent. Mais les plus influents au niveau international sont les suivants : le classement de Shanghai, du Times et le QS World University Ranking.

Chacun d’entre eux définit ses propres critères d’analyse pour évaluer l’excellence académique. Compte tenu de la difficulté d’un tel exercice, le choix des indicateurs et leur mode de calcul influencent bien évidemment le classement. Ces indicateurs peuvent aussi être impactés par les politiques nationales de la Recherche et de l’Enseignement supérieur. Par exemple, certains classement favorisent les gros campus à l’américaine, ce qui a d’ailleurs conduit au regroupement des universités françaises pour une meilleure visibilité.

Autre exemple, de plus en plus d’établissement choisissent de publier directement leurs travaux, sur des plateformes d’Open Data. OATAO à Toulouse, OALR à Montpellier. Ces voies peuvent pénaliser certains de ces indicateurs prenant en compte les journaux à forte notoriété, contrôlés souvent par les gros éditeurs scientifiques. Malgré ces biais, force est de constater que ces classements comptent dans le paysage scientifique international, et en France tout autant. Les décideurs politiques et scientifiques ont en effet un regard sur l’évolution de ces classements, notamment pour mesurer l’effet de certaines mesures et stratégies d’établissements ou fédérations d’établissements.

Un classement émergent et des usages hors bibliométriques

Le classement des universités européennes innovantes, édité par une société privée (Reuters) en partenariat avec un éditeur de base de données scientifiques, propose une structure d’évaluation basée sur des indicateurs peu ou pas pris en compte dans les autres grands classements. Visant à mesurer les capacités d’innovation des établissements, il prend en compte la dimension bibliométrique des articles mais aussi des brevets, en prenant en compte le volume de dépôt, les citations en général, celles provenant d’industriels, les collaborations recherche industrie, etc. « Sur les études que nous réalisons régulièrement pour les laboratoires et établissements de recherche, nous prenons en compte ces classements » indique Frédéric Speziale, responsable intelligence économique chez Toulouse Tech Transfer et en charge de l’activité Tech Intelligence®. « Nous utilisons plusieurs classements et nous croisons les résultats pour dégager des tendances. Ils ne peuvent constituer des indicateurs absolus d’excellence mais permettent d’enrichir une analyse du positionnement d’acteurs scientifiques et de leurs partenariats académiques à l’international. Au-delà des acteurs académiques, les partenariats de ces « hauts-classés » avec le secteur privé nous permettent aussi de repérer des entreprises à potentiel et d’analyser leur activité. Les chercheurs sont intéressés d’avoir ce genre de retours. »

La position de Philippe Raimbault, Président de l’Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées :

« Le classement de Shanghai n’est pas le seul à être observé mais son impact est très différent en fonction des pays. Certains y sont très attentifs, notamment parce qu’ils produisent également des classements nationaux et sont habitués à ce type de référentiel ; d’autres n’y attachent qu’une importance très relative. Néanmoins, et quelles que soient les critiques qu’on puisse lui adresser (méthodologie, focus recherche trop marqué…), on constate qu’il produit des effets dans certaines politiques publiques. Des Etats accordent des bourses de mobilité pour des séjours dans les universités du Top 100, certaines universités s’en servent pour sélectionner leurs partenaires (profil similaire, complémentarité…). Les déclinaisons thématiques de certains de ces classements sont également des indicateurs intéressants pour permettre des comparaisons plus fines par secteurs disciplinaires et identifier les points forts de nos établissements par exemple. Cependant, ils présentent l’inconvénient de ne pas encore couvrir toutes les disciplines, mais seulement une quarantaine, et de ne pas bien prendre en compte les lettres ou les SHS.  Aujourd’hui une réflexion au niveau national est menée pour élaborer une politique de regroupement pérenne. L’Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées est pleinement investie dans cette démarche. »

A l’heure de la rentrée, notons que le bulletin scolaire d’Harvard est consacré pour la 17ème année consécutive par le classement de Shanghai, devant Stanford et Cambridge. Cela laisse songeur…

acTTTus #4 – Le coup double : Journée mondiale de lutte contre la douleur

Journée mondiale de lutte contre la douleur : focus sur le syndrome du côlon irritable

Le 15 octobre prochain se tiendra la journée mondiale de lutte contre la douleur. L’occasion de faire un focus sur le syndrome du côlon irritable et sur la dernière avancée effectuée par les équipes de recherche de TBI (Toulouse Biotechnology Institute – Bio & Chemical Engineering) et de TOXALIM (Toxicologie Alimentaire).

Le syndrome de l’intestin irritable (SII) est une maladie chronique caractérisée par des douleurs abdominales associées à des troubles du transit. Cette maladie touche aujourd’hui plus de 15 % de la population mondiale. Les causes du syndrome de l’intestin irritable restant inconnues, il n’existe pas à ce jour de moyen de prévenir son apparition, ni de traitements efficaces. Il n’existe pas non plus d’approche standard satisfaisante permettant de soigner définitivement le SII. La méthode privilégiée par les patients reste la prise de probiotiques.

De très nombreuses études impliquant plusieurs milliers de patients ont établi un lien entre microbiote déséquilibré et inconfort intestinal. Les probiotiques améliorent l’état global des personnes souffrant du SII.

Les équipes des laboratoires TBI et TOXALIM ont pu identifier deux souches de L. lactis surproductrices de GABA (acide γ-aminobutyrique), le principal neuromodulateur inhibiteur de la douleur. Elles ont testé les effets antidouleurs de leur administration chez des modèles rats grâce à une maturation technique réalisée par Toulouse Tech Transfer. Ces souches, par leur capacité à produire du GABA, peuvent aider à prévenir et à traiter les douleurs viscérales chez l’Homme ou l’animal, notamment quand elles sont liées à l’anxiété ou au stress. En effet, le GABA est un neuro-transmetteur anti-douleur améliorant l’état général des patients. Les souches ont démontré une efficacité sur une plus courte durée qu’avec des souches commerciales de références dans le domaine et promettent donc de soulager les patients plus rapidement.

Une demande de brevet européen a été déposé en février de cette année pour protéger l’utilisation des souches par INRA Transfert et est en cours de commercialisation. Un bel exemple de co-maturation INRA Transfert – Toulouse Tech Transfer pour le bénéfice des patients.

acTTTus #4 – Le coup de projecteur : Les plateformes technologiques SHS

Pascal Gaillard – Directeur de la Maison des Sciences de l’Homme et de la Société de Toulouse nous parle des plateformes technologiques SHS.

 

Quelques exemples pour illustrer les plateformes technologiques SHS :

  • Mieux comprendre la gêne sonore engendrée par les avions pour proposer des solutions adaptées aux demandes des riverains – Projet CIGALE avec Airbus / DGAC /Onera / MSHS-T : ICI
  • Améliorer la sécurité des lieux publics par détection acoustique – Système Audio Analytic Threat Detection (ATD) avec l’IRIT et la MSHS-T soutenu par Toulouse Tech Transfer :  ICI
  • Le plateau technique Simulauto est notamment mis à disposition pour des projets de recherche menés en partenariat avec les industriels Renault, le groupe PSA ou encore Continental : ICI
  • Les Dossiers de presse Cognition, Comportemens et Usages (CCU) :
  • Projet MIMIKS avec la Start-up Simsoft 3D, Continental et la MSHS-T : ICI

Pour aller plus loin : découvrez quelques articles de presse 

 

acTTTus #4 – Le coup de jeune : Les 80 ans du CNRS

Le 19 octobre 2019, le CNRS fêtera ses 80 ans d’existence.

A cette occasion, dès la rentrée, le CNRS Occitanie Ouest célébrera cet anniversaire avec les toulousains et les toulousaines, pour faire avancer la connaissance et diffuser la culture scientifique comme antidote aux contre-vérités et à l’obscurantisme. A travers de nombreux évènements, le CNRS investira la ville de Toulouse et sa région pour permettre aux citoyens et citoyennes de dialoguer avec les scientifiques. Dans un monde secoué de crises successives et traversé par des controverses sur des sujets sensibles, les scientifiques se doivent d’écouter les questions que leur pose le public, tous les publics, sur l’impact et la portée de leurs recherches. Au programme : Festival de la connaissance au Quai des savoirs, Platonium, inaugurations, Tour de sciences…

Téléchargez le communiqué de presse : ICI

Consulter le site officiel des 80 ans du CNRS : ICI

#Évènement : Deeptech Tour : la tournée des campus

Le Deeptech Tour vise à réunir sur les campus l’écosystème universitaire, les acteurs économiques locaux et les structures d’accompagnement pour :

  • Montrer à travers des exemples et témoignages concrets les ponts qui existent entre le monde académique et celui des startups
  • Donner des outils opérationnels de la création de startups
  • Mettre en évidence la richesse d’un écosystème qui travaille à la réussite des startups deeptech avec de nouveaux moyens (Financiers, loi Pacte)

Au programme de Deeptech Tour

Sur une demi journée, l’écosytème de la Deeptech pourra participer à :

  • Une plénière avec des témoignages de duos chercheur-entrepreneur/accompagnateurs
  • Des workshops de 40 minutes sur des thèmes comme  « à qui m’adresser dans l’écosystème ? » ; « quels points clés avant d’entreprendre ? » ; « comment trouver mon marché ? »
  • Des moments de networking

Toulouse : le 21/01/20

Tous les détails et notamment les dates de la tournée : ICI

Appel à Manifestation d’Intérêt « Dispositif médical »

Le CHU de Toulouse et Toulouse Tech Transfer s’associent pour promouvoir l’émergence et la maturation de projets innovants dans le domaine des dispositifs médicaux.

Cet appel concerne tout personnel de recherche ou médecin rattaché à un établissement de recherche de l’Académie de Toulouse ayant un projet de développement de dispositif médical innovant.
L’appel à manifestation d’intérêt (AMI) « Dispositif médical » a pour but de détecter des projets pour les valoriser notamment au travers de financement de consolidations de preuves de concept afin d’optimiser le transfert d’innovations aux acteurs socio-économiques.

Cet AMI est ouvert du lundi 9 septembre 2019 au jeudi 31 octobre 2019 à 17h.


Au cours de l’analyse des projets, les porteurs de projets pourront être contactés. Les résultats seront rendus par e-mail au plus tard le 31/01/2020. Les chargés de valorisation de TTT reviendront vers les porteurs de projet pour constituer la feuille de route de l’accompagnement de leur projet.

Tous les détails du périmètre, processus de sélection et accompagnement proposé sont détaillés ICI

Le formulaire de participation est à compléter ICI