#Presse : Transfert de technologies : ETAL, un nouvel outil informatique issu de la recherche universitaire, pour les orthophonistes

Toulouse Tech Transfer et la société Happyneuron, leader français d’édition de logiciels pour l’orthophonie viennent de signer un contrat de co-développement dans le cadre de la valorisation d’un outil informatique, ETAL.

ETAL (Évaluation des Troubles Acquis de la Lecture) est issu des travaux de recherche menés par Christiane Soum-Favaro, maîtresse de conférences à l’Université Toulouse – Jean Jaurès et chercheuse au laboratoire Octogone-Lordat. ETAL est un outil informatique à destination des orthophonistes : il permet de d’évaluer rapidement des troubles acquis de la lecture chez des patients présentant une aphasie – AVC, traumatisme crânien ou trouble dégénératif.

Troubles acquis de la lecture consécutifs à une aphasie : un manque criant d’outils

Ce manque de matériel informatique spécifique s’explique sans doute par le fait que les patients aphasiques sont immédiatement pris en charge pour rééduquer en priorité le trouble de la parole dont ils font généralement état car celui-ci entrave toute communication entre le patient et le monde extérieur. Pour autant, la lecture est indispensable pour la réintégration du patient dans la société.

ETAL : un nouveau protocole d’évaluation des troubles acquis de la lecture

Pour parer à ce manque, l’équipe de l’unité de recherche interdisciplinaire Octogone-Lordat a développé un protocole afin d’identifier rapidement les troubles acquis de la lecture chez des patients ayant subi une atteinte cérébrale. Ce protocole donnera à l’orthophoniste des indications pertinentes qui lui permettront de décider d’une remédiation adaptée au problème spécifique du patient.

Cet outil très innovant comprend 12 épreuves testant la lecture à haute voix. Elles reposent sur des connaissances théoriques en sciences cognitives sur la lecture et ses pathologies. Ainsi, chacune d’entre elle résulte d’une hypothèse théorique précise sur les processus cognitifs supposés à l’œuvre dans une tâche de lecture, et permet de cibler un dysfonctionnement spécifique. Les erreurs sont ensuite étudiées en termes de précision (exactitude de la réponse) et de dynamique du traitement (temps de réaction et durée de production).

Du protocole clinique au logiciel exploitable par les orthophonistes

Afin de développer un logiciel, un programme de maturation a été élaboré par les équipes de Toulouse Tech Transfer en partenariat avec l’équipe de recherche Octogone-Lordat et la société Happyneuron. Cette dernière apporte son savoir-faire et son équipe technique pour s’assurer du développement du logiciel. L’outil final développé sera ensuite normalisé et testé avant sa commercialisation. Cela consistera en un test de 250 sujets sains et de patients aphasiques. Happyneuron a confirmé son souhait de renforcer son offre avec cette nouvelle technologie, en apportant une évaluation pertinente complémentaire aux logiciels existants.

Ce programme de maturation est la première opportunité de valoriser des travaux SHS de l’Université Toulouse – Jean Jaurès dans le domaine de la santé. Au-delà du développement du logiciel à destination des orthophonistes, les données récoltées via les grilles d’évaluation pourront ensuite venir nourrir la recherche sur les troubles de la lecture.

Téléchargez le communiqué de presse : ICI

Ouverture du recrutement de participants pour la normalisation

Le recrutement des participants pour la normalisation est en cours. L’équipe recherche des personnes adultes, âgées de 20 ans à 95 ans. Il s’agit d’effectuer des tâches de lecture de mots à haute voix. Le test dure 30 minutes. Il peut s’effectuer au domicile du participant ou bien à l’Université Toulouse – Jean Jaurès (ce test sera effectué dans le respect des normes sanitaires en vigueur). Un bon cadeau FNAC sera offert à chaque participant.

Contact : Emilie Massa – 06 23 55 18 60 – emilie.massa@univ-tlse2.fr

acTTTus#11 – Le coup d’oeil – L’avion a hydrogène : Airbus et Safran, champions des dépôts de brevets

Avion à hydrogène : Airbus et Safran, champions des dépôts de brevets !

Dans un contexte économique qui la touche de plein fouet, la filière aéronautique doit rebondir. Un enjeu fort : des avions moins polluants et plus performants. L’hydrogène tente de se frayer une place. En témoigne des dépôts de brevets en augmentation. Décryptage par Tech Intelligence®, service spécialisé en intelligence économique de Toulouse Tech Transfer.

Après une année noire en 2020 ayant cloué les avions au sol, la nouvelle année concentre tous les espoirs sur la relance du trafic aérien. Préparer l’après-covid ? Pas seulement. Le contexte environnemental impose à la filière aéronautique de réinventer l’avion. Nouvel aérodynamisme, nouveaux modes de propulsion, élargissement au transport urbain : les orientations technologiques n’ont jamais été aussi ouvertes et les perspectives de recherche aussi importantes.

Airbus en quête de son concept d’avion

Les constructeurs multiplient les annonces sur de nouveaux concepts. Ainsi, Airbus a annoncé à l’automne dernier son plan hydrogène, avec plusieurs concepts à l’étude. Mais il faudra patienter pour voir un avion commercial de ce type : pas avant 2035. En attendant, comme tous les industriels de la filière, Airbus s’active en matière de R&D et dépose des brevets. Un des derniers en date porte sur un nouveau mode de propulsion, avec des moteurs électriques autonomes, chacun pourvu d’une pile à combustible alimentée par de l’hydrogène liquide. Chaque système de propulsion autonome pourrait ainsi, en fonction des besoins, être remplacé lors d’une escale.

Un mode de réalisation dans ce brevet décrit une configuration à 6 moteurs. L’intérêt dans tout ça ? Les moteurs étant amovibles, les opérations de maintenance et de ravitaillement lors d’escales seraient facilitées en fonction des besoins. Sur un plan énergétique, plus de puissance pour embarquer davantage de passagers sur des lignes intérieures ou pour augmenter les distances de vol sur les longs courriers. Reste à voir l’impact carbone de ces nouveaux concepts, et si réellement ils répondent aux enjeux écologiques actuels et futurs.

Les grands donneurs d’ordre, premiers déposants de brevets

Le volume de brevets déposés explicitement sur l’avion à hydrogène a doublé en 4 ans, avec un paysage aujourd’hui dominé par les grands donneurs d’ordre motoristes (Safran, General Electric, Rolls Royce…) et les constructeurs aéronautiques, Airbus, Boeing mais aussi Textron. Et même si les industriels américains sont très actifs, Safran et Airbus le sont davantage, réunissant plusieurs dizaines de brevets autour du sujet.

L’Asie, un marché stratégique ?

Mais au-delà du volume des dépôts, il est souvent intéressant d’analyser la vitesse de citation des brevets déposés par les acteurs d’un domaine. Leur capacité à voir leurs brevets cités rapidement est une indication d’une technologie possiblement impactante, favorisant des « réponses technologiques » par  la concurrence le plus souvent. Et c’est en Asie que notre analyse nous conduit. Même si la majorité des dépôts de brevets asiatiques est portée par des acteurs académiques, nous voyons également apparaître des industriels, souvent peu connus en Europe.

C’est le cas du singapourien H3 Dynamics, cité dans le brevet Airbus sur les moteurs à hydrogènes indépendants : cette société est spécialisée dans la robotique, l’hydrogène (piles à combustibles) et l’intelligence artificielle. Autres exemples d’entreprises innovantes à fort impact technologique : le coréen Hylium Industries (stockage basse température de l’hydrogène liquide pour piles à combustible dans des drones, portefeuille industriel le plus cité), GiantDrone (concepteur également coréen de drones longue endurance équipés de piles à combustible à hydrogène), ou encore le chinois ReFire qui développe des piles à combustible à hydrogène. A noter que Hylium Industries et H3 Dynamics sont partenaires de l’ISAE-SUPAERO et le droniste toulousain Delair sur un projet de vol transatlantique de drone à hydrogène prévu pour 2023.

Autre analyse, si nous regardons vers quels pays ou zones géographiques les brevets déposés sur l’avion à hydrogène sont étendus, c’est bien l’Asie là aussi qui arrive en-tête, et tout particulièrement la Chine, devant les Etats-Unis et l’Europe.

Est-ce si surprenant ? Si nous revenons sur le concept d’avion d’Airbus cité plus haut, favorisant l’endurance et l’augmentation en capacité passagers des vols, pas tant que cela. Sur ce même marché où l’A380 a fini par échouer, l’avion à hydrogène sera-t-il plus compatible ? Réponse dans quelques années…

Et l’Europe dans tout ça ? Si nous poursuivons notre quête d’identification de sociétés technologiquement impactantes, c’est du côté du Royaume-Uni qu’il faut se tourner, tout particulièrement vers Rolls Royce, mais aussi Intelligent Energy qui fabrique des piles à combustibles pour l’automobile et les drones.

Peu de partage de la propriété intellectuelle

L’analyse des co-dépôts de brevets met en avant une volonté des acteurs à vouloir maîtriser la propriété intellectuelle de leurs inventions, sur un domaine hautement stratégique et à fort enjeu. Peu de co-dépôts donc. Mais en revanche, si les grands leaders semblent se refuser à partager la propriété de leurs brevets, les collaborations n’ont jamais été aussi nombreuses entre acteurs de la chaine : scientifiques, industriel, jusqu’aux compagnies aériennes. Comme par exemple British Airways, qui vient de signer un accord de partenariat avec la start-up ZeroAvia, sur un concept d’avion à hydrogène.

Ainsi, même si, nous l’avons vu plus haut, ce sont les grands donneurs d’ordre qui définiront les grands choix technologiques, ils ne pourront seuls relever les défis majeurs de l’hydrogène dans un avion. C’est pour Toulouse une véritable opportunité de valoriser les compétences scientifiques dans ses domaines d’excellence autour de l’aéronautique, l’énergie et les systèmes embarqués. Que ce soit en termes de collaborations – avec d’autres acteurs académiques de premier plan ou les donneurs d’ordre industriels – mais aussi de création d’entreprise issue de la recherche académique.

acTTTus#11 – Le coup de projecteur – Occitanie Innov en 100% digital

Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée : première région en termes d’innovation

Première région française en matière de recherche et développement, l’Occitanie/Pyrénées-Méditerranée est dotée d’un potentiel et d’une dynamique uniques en France sur des domaines de spécialisation reconnus comme le spatial et l’aéronautique, l’agriculture et l’agro-alimentaire, les énergies renouvelables et la croissance bleue, la santé et les biotechnologies ou encore le numérique. Dans le cadre de sa politique de soutien à l’innovation, la Région prend ainsi appui sur deux piliers stratégiques :

  • Un appareil d’enseignement supérieur et de recherche de très haut niveau
  • De nombreuses filières émergentes structurées ou à enjeu local, porteuses de perspectives de développement, ayant par ailleurs d’ores et déjà intégré une culture d’innovation forte et dotées d’un bon niveau de valeur ajoutée

Au titre du Schéma Régional de Développement Economique, d’Innovation et d’Internationalisation, la Région Occitanie fait de l’innovation une priorité absolue et relève le défi de transformer sa position de leader en matière de R&D en activité économique sur le territoire car l’innovation, de l’émergence à l’industrialisation, et sa mise sur le marché, demeure un levier majeur de croissance et de développement de l’emploi à moyen long terme et d’attractivité à l’international.

Occitanie Innov : le rendez-vous incontournable de l’innovation

« Cet événement permet, en un temps record, de rencontrer ceux qui vont booster l’innovation des entreprises », explique Nadia Pellefigue, vice-présidente chargée du développement économique de la Région, en visioconférence de presse, le 28 janvier.  « Il était important de garder ces moments de rencontres qui peuvent déboucher sur des créations d’emplois ». Et de rappeler : « 3,7 % du PIB régional sont consacrés à la R&D en Occitanie, première région en termes d’innovation. Cela tient à notre tissu de chercheurs, nos universitaires, nos laboratoires… »

AD’OCC, l’agence de développement économique de la Région Occitanie et en partenariat avec les membres du RésO Innovation by AD’OCC, organise la prochaine édition d’Occitanie Innov le 4 février 2021. Entièrement virtuelles, les rencontres de l’innovation en Occitanie auront pour thématique cette année « Innovation et économie circulaire ».

L’innovation, le transfert de technologies et l’internationalisation sont les clés du développement des entreprises et des territoires régionaux. Occitanie Innov, c’est LA journée pour rencontrer tous les partenaires de votre projet d’innovation

Son objectif : faciliter l’innovation dans les entreprises et les aider à passer de l’idée au produit

Cette 14ème édition offrira, avec un format 100% digital, un espace privilégié aux entreprises porteuses de projet grâce à une plateforme numérique dédiée, pour rencontrer tous les partenaires de l’innovation et trouver un accompagnement adapté, avec :

  • Un parcours personnalisé « Prédiag Occitanie Innov » qui permet d’orienter les porteurs de projets vers les organismes, entreprises et centres de compétences les plus adaptés à leurs besoins
  • Une exposition digitale accessible depuis le site www.occitanie-innov.com
  • Un programme d’ateliers numériques avec un focus sur l’économie circulaire
  • La cérémonie de remise des trophées du concours Les Inn’Ovations, diffusée en live. Les gagnants se verront attribuer 180 000 € de dotation par la Région Occitanie et ses partenaires. Pour cette édition 2021, 226 dossiers ont été déposés par des startups, des entreprises et des groupes de recherche de toute la région Occitanie. Sept catégories seront primées (25 000 € pour chaque lauréat) : startup de l’année, innovation et international, innovation dans les territoires, produit ou service du futur, trophée de l’alimentation durable et responsable, trophée de l’énergie positive, trophée de la mobilité intelligente. Le jury décernera aussi un grand prix

Toulouse Tech Transfer et l’Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées seront présents avec chacun un e-stand dans l’espace Recherche et Valorisation. Des laboratoires, des équipes de recherche et des technologies y seront présentés.

Pour vous connectez au e-stand de Toulouse Tech Transfer, inscription ICI

Le programme des ateliers et conférences

Chaque année, une thématique est retenue pour valoriser l’innovation régionale. Nouvelles énergies, nouveaux modes de transport, évolution des modes de mobilité, robotisation, économie du partage… Cette année, les rencontres de l’innovation en Occitanie feront un focus sur la thématique « innovation & économie circulaire », source d’innovation pour les entreprises.

09h00-10h00 : Conférence d’ouverture : Dispositifs Innovation pour la relance – en présence de la Vice-présidente de la Région Occitanie déléguée au développement économique, à la recherche, à l’innovation et à l’enseignement supérieur

Découvrez lors de cette conférence d’ouverture, les différents dispositifs de relance mis en place par la Région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée pour les entreprises qui innovent. Des témoignages d’entreprises apporteront un éclairage sur l’accompagnement de la Région, dédié à l’Innovation.

Intervenants :

  • Sirea, Bruno Bouteille, PDG
  • TZIC, Thomas Zunino, CEO
  • BIOC3, Christopher Lang, Dirigeant
  • AD’OCC, Catherine Pommier, Directrice Opérationnelle Innovation

10h30-12h00 : Table-ronde 1 : L’économie circulaire, une opportunité d’innovation pour vos produits et vos procédés

Face à l’urgence écologique, la prise en compte de l’environnement est désormais une priorité, imposant à chacun de repenser ses pratiques afin de permettre un développement durable. L’économie circulaire (en s’inspirant du fonctionnement des écosystèmes naturels) vise une meilleure efficience de l’utilisation des ressources pour réduire l’impact de son activité sur l’environnement et générer une valeur positive sur les plans social, économique et environnemental.

Utiliser des matériaux biosourcés, recyclés, recyclables, concevoir des produits durables, réparables, recyclables, fabriquer avec des procédés efficients… Découvrez comment, grâce à l’économie circulaire, innover dans vos produits et procédés. Venez-vous inspirer auprès de témoignages éclairés d’acteurs d’Occitanie engagés dans cette démarche.

Animation : Guillaume Mollaret, journaliste

Intervenants :

  • Colibri, Cédric Laurent, Fondateur
  • Kipp it, Kareen Maya Levy, Présidente
  • Briques Technic Concept, Etienne Gay, Président
  • Pikaia, Chloé Lechevalier, Consultante
  • AD’OCC, Christelle Guillon, Chargée de mission Innovation expert Matériaux et Procédés et Référente Transition écologique

14h00-15h30 : Table-ronde 2 : L’économie circulaire, une opportunité de faire évoluer sa stratégie et son modèle économique

Et si repenser votre stratégie et votre modèle économique grâce à l’économie circulaire était le levier dont vous aviez besoin pour aligner votre projet d’entreprise avec vos valeurs, dans une démarche d’innovation durable et porteuse de sens ? Retrouvez les retours d’expériences inspirants d’entreprises de la région qui ont pris le chemin d’un modèle économique plus responsable et augmenté la résilience de leur entreprise !

Animation : Guillaume Mollaret, journaliste

Intervenants :

  • SINEO, Caroline Bocquet, Directrice du développement
  • Sofi Group, Cécile Rochette, Chef de projet Smaart collecte
  • Naït Up / BS Outdoor, Jérôme Audouin, Responsable commercial et marketing produits
  • CEEBIOS, Bertrand Montfort, Chargé de mission Biomim’Occ
  • ECOCEAN, Gilles Lecaillon, PDG

16h00-17h30 : Atelier 3 : Atelier « Design » by La Cité de l’éco : Designer les métiers  de demain dans mon entreprise – Spécial économie circulaire

Quels sont les nouveaux comportements consommateurs qui vont bouleverser l’économie ? Pourquoi réinventer son modèle par l’innovation : fini les produits, bienvenue dans les usages ? Comment l’économie circulaire fit-elle évoluer les modèles et les compétences nécessaires ?

Un atelier pour faire travailler les entreprises présentes autour de leurs propres modèles, imaginer de nouvelles compétences, élaborer un plan d’actions : comment faire entrer demain son entreprise dans une démarche d’économie circulaire et repenser son modèle ?

Organisé par la Cité de l’Économie et des Métiers de Demain.

Animation :

  • Sébastien BORDEAU, spécialiste des méthodes UX, Design thinking et Design Sprint, LABS 214,
  • Lauren AZZIS, spécialiste des méthodes UX, Design thinking et Design Sprint, LABS 214,
  • Raphaëlle LAMOUREUX, Directrice de la Cité de l’Economie et des Métiers de demain – Montpellier

18h00-19h30 : Cérémonie de remise des Prix du 40e Concours régional Les Inn’Ovations : l’Occitanie a d’incroyables innovations

Le concours régional Les Inn’Ovations récompense chaque année les projets les plus innovants d’Occitanie. Organisé par l’agence AD’OCC, il est financé par la Région Occitanie et des partenaires privés : Altitude Infrastructure THD, BNP Paribas et EDF.

Animation :

  • Sophie Voinis
  • Bruno Mallet

Plus d’informations sur le site d’Occitanie Innov

acTTTus#11 – Le coup de maître – Les lauréats.es des Trophées 2020 en vidéo

Découvrez ou redécouvrez en 2 min les 5 lauréats.es des Trophées de la Valorisation de la Recherche 2020 et la lauréate du Grand Prix Marthe Condat 2020.

acTTTus#11 – Le coup de main – 37000 tests PCR

37 000 : c’est le nombre de tests PCR réalisés par le laboratoire de virologie du CHU de Toulouse avec l’appareil PCR mis à disposition par les équipes du Pr Guy Serre.

Lauréat du Grand Prix Marthe Condat 2019, le Pr Guy Serre (Directeur Unité « Différenciation Épithéliale et Autoimmunité Rhumatoïde » (UDEAR) – INSERM – Université de Toulouse et Consultant « Innovation, Partenariats, Valorisation » – CHU de Toulouse) a reçu en décembre 2019 une dotation en matériel de 40 000 €. Un appareil PCR faisait parti des fournitures sélectionnées.

Au regard du contexte en début d’année 2020 et de la montée en puissance de la crise sanitaire, à réception de l’appareil PCR, le Pr Guy Serre l’a naturellement mis à disposition du laboratoire de virologie du CHU de Toulouse pour effectuer des tests PCR de détection du coronavirus pour le diagnostic de la COVID19.

L’appareil mis à disposition a produit à ce jour 37000 tests PCR.

Revoir en image la vidéo du Lauréat du Grand Prix Marthe Condat 2019 : ICI

acTTTus#11 – La tribune du lauréat – Jean-Philippe Combier

A chaque nouvelle acTTTus, la parole est donnée à un lauréat des Trophées de la Valorisation de la Recherche 2020. Découvrez la tribune de Jean-Philippe Combier – Directeur de recherche CNRSLRSV, lauréat du Trophée Création d’entreprise 2020.

A l’origine de la création d’entreprise, une innovation de rupture

Biologiste moléculaire de formation, je travaille depuis plusieurs années sur les microARNs. Au cours de nos recherches au sein du laboratoire de recherche en sciences végétales (UMR UPS CNRS), nous avons montré que les transcrits primaires de microARNs codent pour des petits peptides. A partir de cette découverte, nous nous sommes posé la question d’une potentielle application de notre découverte en agronomie. Nous avons donc contacté, via le CNRS, Toulouse Tech Transfer (TTT) en 2013 pour discuter de nos résultats. TTT nous a ainsi confirmé le potentiel technologique de notre découverte et nous a proposé de nous accompagner. Cet accompagnement nous a permis de protéger nos résultats en déposant plusieurs brevets, avant de pouvoir les publier dans la revue Nature en 2015. TTT nous a aussi accompagné à travers des programmes de maturation qui ont permis de transformer notre découverte de biologie moléculaire en technologie dont l’objectif est d’utiliser des peptides naturels permettant de moduler le développement des plantes.

Micropep Technologies : l’aventure entrepreneuriale

Suite à de nombreuses discussions et réflexions, nous avons ensuite choisi de créer une activité permettant la valorisation des résultats obtenus. Après avoir identifié un porteur de projet, nous avons ainsi créé la société Micropep Technologies en 2016. En effet, nous avions constaté qu’il y avait un gros gap entre la recherche fondamentale et notamment en biologie moléculaire et les grandes entreprises de l’agronomie. La création de Micropep Technologies essaie de combler ce gap.

Suite à une première levée de fonds de 4M€ en 2018, la société compte maintenant une vingtaine d’employés et a pour objectifs d’identifier et de commercialiser des peptides d’origine naturelle pour remplacer les intrants et pesticides chimiques en agronomie.

Cette aventure est extrêmement enrichissante, on apprend énormément tous les jours, par contre c’est un nouveau métier, prenant, avec des compétences nouvelles, autres que celles d’un chercheur. Autre point principal pour la réussite du projet, c’est un bon accompagnement, à la fois pour la création de l’entreprise et également pour sa gestion auprès des équipes.

Voir le replay du LIVE des Trophées de la Valorisation de la Recherche 2020 : ICI