Découvrez Tandem – Les Deeptech

Vous avez envie d’entreprendre mais n’avez pas trouver LA bonne idée ?

Venez rencontrer des scientifiques qui cherchent un cofondateur pour créer la start-up qui révolutionnera son marché ! https://www.lesdeeptech.fr/tandem/

Toulouse Tech Transfer est très heureux de propulser le service Tandem avec 30 autres partenaires de la Deeptech.

L’objectif ? Favoriser et accompagner les rencontres entre profils scientifiques et business pour créer les start-ups qui porteront les innovations technologiques de rupture issues des meilleurs laboratoires de France.

#Tandem – Les Deeptech

acTTTus#14 – Le coup d’œil – 3e édition des Trophées de la Valorisation de la Recherche – Appel à candidature

Soutenue par la Région Occitanie et en partenariat avec l’Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées et le CNRS, la SATT Toulouse Tech Transfer lance la 3ème édition des Trophées de la Valorisation de la Recherche.

Cet évènement est destiné à mettre en lumière et à récompenser des personnels de la recherche publique de l’Occitanie Ouest ayant mené une action de valorisation remarquable avec le monde socio-économique.

Découvrez les lauréats 2020.

La remise des trophées de cette 3ème édition aura lieu le 30 novembre prochain à l’occasion d’un évènement réunissant la communauté de la recherche publique et de l’innovation.

Nous vous invitons à candidater d’ici le 22 septembre grâce à ce questionnaire en ligne rapide à compléter.

Votre candidature peut concerner l’une des 5 catégories suivantes :

  • COLLABORATION EN OCCITANIE: collaboration avec une entreprise régionale pour lui permettre d’innover.
  • PARTENARIAT REMARQUABLE: engagement avec une entreprise dans un travail de recherche à long terme ou disruptif.
  • TRANSFERT DE TECHNOLOGIE: résultat de recherche protégé et transféré à une entreprise qui a permis la réalisation d’une innovation.
  • CRÉATION D’ENTREPRISE: contribution à la création d’une start-up pour valoriser les résultats de sa recherche.
  • IMPACT SOCIAL/SOCIETAL:  opération de valorisation remarquable en matière sociale et sociétale.

Les lauréats de chacune des catégories recevront un prix multimédia et une large couverture médiatique.

Parmi l’ensemble des candidatures toutes catégories confondues, le jury désignera le GRAND PRIX MARTHE CONDAT, du nom de la 1ère femme agrégée de médecine. Le ou la lauréat.e recevra, outre un trophée original et une large couverture médiatique, des ressources matérielles de son choix à hauteur de 30 000 €.

Le jury (qui a signé un accord de confidentialité) est composé de représentants de l’écosystème d’innovation local (Région Occitanie, entrepreneur, créateur, investisseur, accompagnateur de l’innovation) et est présidé par le Grand Prix Marthe Condat de l’édition précédente.

Les critères sont :

  • L’exemplarité/la reproductibilité (« ce que j’ai fait, d’autres pourront le faire aussi »)
  • L’impact (« ma valorisation a eu un impact financier et/ou social et/ou partenarial »)
  • La motivation/l’enthousiasme (« je m’implique dans la valorisation de ma recherche »)
  • Une communication possible (« tout ou partie de mes résultats ne sont pas confidentiels »)

Candidatez avant le 22 septembre grâce à ce questionnaire en ligne rapide à compléter.

 

Edito de Nathalie Vergnole, Lauréate du Grand Prix Marthe Condat 2020

Nathalie Vergnolle, PhD, Pharmacologue, Directrice de l’Institut de Recherche en Santé Digestive, INSERM U1220, INRAE U1416.

Pur produit de l’Université Toulouse III – Paul Sabatier où j’ai effectué l’ensemble de mon cursus, je suis ensuite partie au Canada, à l’Université de Calgary qui m’a offert mon premier poste de chercheur. J’y suis restée 10 ans, dans le département de Pharmacologie, à construire une équipe et un projet global de recherche fondamentale focalisé sur l’inflammation et la douleur de l’intestin. L’INSERM, que j’ai rejoint en qualité de Directrice de Recherche, m’a permis de poursuivre ce projet en France depuis un peu plus de 10 ans. A Toulouse, j’ai reconstruit une équipe, puis créé un institut de recherche académique travaillant sur la santé digestive : l’Institut de Recherche en Santé Digestive (IRSD).  Nous sommes un institut de recherche fondamentale, mais la valorisation et le transfert technologique sont au cœur de nos activités.

Les thérapies : moteur de notre recherche et moteur de valorisation

Pharmacologue de formation, la recherche qui s’effectue au sein de mon équipe vise à comprendre d’un point de vue moléculaire les mécanismes mis en jeu dans les pathologies inflammatoires et douloureuses. A partir de cette compréhension, la question majeure pour nous et notre plus grand enjeu est de proposer des approches thérapeutiques adaptées, qui ont pour but de traiter les pathologies et d’améliorer la qualité de vie des malades. Nous avons ce besoin absolu de voir que les connaissances que nous générons peuvent être utiles aux malades, c’est notre moteur!

Ainsi, au cours des années, que ce soit au Canada ou en France, nous avons identifié des cibles moléculaires, compris leurs mécanismes d’action, et tenté de transformer ces connaissances en valeurs thérapeutiques. Pour ce dernier aspect toutefois, il est impossible pour un laboratoire académique de le mener seul, nous n’en avons pas les compétences, ni les moyens. Le développement de thérapies et de médicaments c’est un métier à part entière. C’est donc là que les collaborations avec des industriels sont absolument majeures pour une valorisation complète de nos travaux. De nombreux partenariats se sont construits au cours des années entre mon équipe et des acteurs industriels. Ainsi par exemple, nous avons identifié le rôle et le mécanisme d’action de récepteurs activés par les protéases (les Protease-Activated Receptors ou PARs) dans l’inflammation et la douleur, puis nous avons travaillé avec plusieurs partenaires industriels qui ont développé des molécules ciblant ces récepteurs. Des premiers essais cliniques devraient être réalisés dans les prochains mois, grâce à CVasThera une compagnie biopharmaceutique spécialisée dans le développement clinique précoce. Cet essai prévu chez des patients atteints de maladie de Crohn (une maladie inflammatoire chronique de l’intestin), aura pour but de tester l’efficacité d’un antagoniste des PARs, sur l’inflammation et la douleur que subissent ces patients.

Transfert de Technologies : des histoires d’amitié et des rencontres

Les transferts de technologies issues d’un laboratoire de recherche académique, ce sont aussi des rencontres et des histoires d’amitiés.

En ce qui me concerne, c’est sur les bancs de l’Université de Toulouse, étudiante en 2eme année, que des liens d’amitié se sont noués avec Philippe Lluel, aujourd’hui PDG d’Urosphere, une société de recherche contractuelle qu’il a fondé à Toulouse et avec qui nous collaborons activement au développement de nouveaux modèles permettant d’effectuer des tests thérapeutiques.  Ensemble, nous avons développé par exemple des modèles de « mini-vessie » humaine, à partir de prélèvements effectués chez les patients, modèles sur lesquels l’efficacité de médicaments peut être testée. Ces modèles innovants constituent un pas de plus vers une médecine personnalisée, initiée dans un laboratoire de recherche public, son développement et son application sont portés par notre partenaire Urosphere. Cette association a non seulement permis des avancées technologiques, mais elle a conforté des positions industrielles, notamment en créant des emplois en région.

Une autre histoire est celle de la rencontre avec la société Biose, spécialiste mondial du microbiote humain. Nous venions de démontrer le rôle protecteur de l’Elafine, une petite protéine inhibitrice de protéases qui est produite en quantités insuffisantes chez les patients atteints de rectocolite hémorragique. Nous avons proposé de faire exprimer cette protéine par des bactéries « médicaments » dont nous avons démontré l’efficacité contre l’installation de l’inflammation chronique. La page suivante, c’est grâce aux scientifiques de Biose et de son incubateur Nexbiome qu’elle s’écrit, l’Elafine est recombinée dans leur bactérie probiotique, les études précliniques sont un succès et les tests chez l’homme peuvent démarrer.

Une course de relais

La valorisation et le transfert de technologies, je vois cela comme une course de relais. Chaque relayeur a son rôle à jouer, son parcours à accomplir, son témoin à transmettre. Plus il y a de confiance et d’échanges entre les relayeurs (chercheurs fondamentalistes, cliniciens, industriels), plus l’équipe est rapide et efficace. L’accompagnement des sociétés d’accélération de transfert est évidemment un élément majeur de la réussite de la course, comme l’est le soutien financier des institutions. Le choix de la région Occitanie de fortement soutenir les actions de valorisation et de transfert de technologies a été un élément déterminant de la réussite de nos recherches.

 

ACTUALITE DE L’EQUIPE DE NATHALIE VERGNOLLE

L’équipe vient de faire la découverte que les cellules épithéliales intestinales étaient capables de synthétiser une forme d’Elastase épithéliale : l’ELA2A. Cette protéase est sévèrement dérégulée chez les patients atteints de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (maladie de Crohn, rectocolite hémorragique), où elle participe à la perte de la fonction de barrière et à la genèse de signes inflammatoires. Ces résultats qui mettent en évidence l’ELA2A comme nouvelle cible thérapeutique dans le traitement des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin viennent d’être publiés (Motta et al. Mucosal Immunol. 2021) et ont fait la couverture du journal (voir photo). Ces résultats ont également fait l’objet d’un dépôt de brevet.

 

 

 

 

acTTTus#14 – Le coup de projecteur – Ximbio : un partenaire stratégique pour les outils de recherche du laboratoire

Ximbio : un partenaire stratégique pour les outils de recherche du laboratoire

Ximbio est la plus grande organisation à but non lucratif au monde dédiée aux réactifs de recherche en sciences de la vie.

La mission de Ximbio est de mettre les réactifs de recherche en sciences de la vie à la disposition de la communauté scientifique mondiale afin d’accélérer la recherche en sciences de la vie.

Ximbio fait partie de Cancer Research UK, l’un des plus grands bailleurs de fonds caritatifs de la recherche sur le cancer dans le monde. Tous les bénéfices générés sont utilisés pour soutenir les travaux de Cancer Research UK.

« Nous avons créé Ximbio pour proposer un espace où les scientifiques et les organismes de transfert de technologies peuvent commercialiser et partager leurs recherches, et les entreprises des sciences de la vie peuvent se procurer de nouveaux produits, dans un processus rationalisé. Nous travaillons en partenariat avec des institutions et des chercheurs pour les aider à économiser du temps et des ressources, tout en rendant les outils largement et facilement disponibles, afin de maximiser la visibilité et l’impact de tous les outils de recherche. En unifiant ainsi la communauté des outils de recherche, nous espérons accélérer la recherche en sciences de la vie. » Bob Bondaryk, directeur de Ximbio

A qui s’adresse Ximbio ?

Ximbio s’adresse :

  • Aux chercheurs et équipe de recherche
  • Aux entreprises des sciences de la vie
  • Aux organismes de transfert de technologies

Toulouse Tech Transfer a signé en 2020 un contrat avec Ximbio pour le transfert de plusieurs réactifs de recherche issus de laboratoires toulousains.

Augmenter le nombre d’opportunités, accélérer le processus de transfert de technologies, simplifier l’accès à la recherche publique, telles sont les missions assignées à la SATT Toulouse Tech Transfer. La signature d’un contrat d’exploitation avec Ximbio permet de propulser à très grande échelle des technologies issues de laboratoires toulousains. En effet, Ximbio met l’ensemble de son portefeuille de réactifs à la disposition de la communauté mondiale des sciences de la vie : auprès d’entreprises afin de pouvoir se procurer rapidement les bons outils pour la production de nouveaux produits et également auprès d’autres scientifiques afin d’accélérer la recherche en sciences du vivant.

En tant que chercheur, pourquoi utiliser Ximbio ?

En s’associant à Ximbio vous pouvez :

  • Rendre les outils de recherche du laboratoire disponibles dans le monde entier
    Le portefeuille Ximbio vous permet de partager vos outils de recherche avec plus de 200 entreprises des sciences de la vie dans le monde.
  • Gagner du temps en simplifiant la commercialisation des outils de recherche
    Ximbio identifie et commercialise les outils de recherche pour vous, réduisant ainsi votre charge administrative. Ximbio est un expert des outils de recherche – de l’approvisionnement et de la gestion à la production et à l’expédition.
  • Gagner en efficacité pour tous vos besoins en outils de recherche
    Avec plus de 35 ans d’expérience dans la mise à disposition d’outils de recherche dans le monde, Ximbio propose un « guichet unique » pour trouver des outils de recherche pertinents.
  • Devenir membres d’une communauté mondiale de chercheurs dédiés à l’accélération des découvertes de la recherche
    Contribuer en tant que membre de cette communauté offre au laboratoire des opportunités de se connecter avec des chercheurs partageant les mêmes idées et d’identifier d’éventuelles opportunités de collaboration futures.
  • Générer des revenus pour le laboratoire
    Les revenus générés par la mise à disposition des outils de recherche sont partagés avec l’établissement et le laboratoire inventeur.
  • Soutenir l’accélération de la recherche contre le cancer
    Dans le cadre de Cancer Research UK, la mise à disposition des outils de recherche via Ximbio soutient la recherche contre le cancer financée par l’association caritative.

Découvrir Ximbio

Prendre contact avec l’équipe de Toulouse Tech Transfer : sante@toulouse-tech-transfer.com

 

acTTTus#14 – Le coup de pouce – Start-up Sweetech

Julien Durand – CEO de Sweetech nous présente la toute jeune start-up biotech Sweetech.

La start-up Sweetech a pour ambition de produire et de commercialiser des oligosaccharides (des glucides qui contribuent au bon fonctionnement intestinal, et à la santé de l’organisme en général) via de nouveaux procédés de fermentations.

Toulouse Biotechnology Institute

INSA Toulouse

acTTTus#14 – Le coup d’envoi – 08/10

08/10

Journée des talents CNRS Occitanie Ouest – de 11h à 16h en direct sur Youtube

#TalentsCNRSToulouse

Le vendredi 8 octobre 2021 de 11h à 16h, le CNRS vous invite à cette journée particulière consacrée à ses lauréats et lauréates des médailles CNRS Occitanie Ouest 2020 et 2021. Une occasion unique de découvrir et de discuter avec ces personnalités scientifiques remarquables.

 

Parmi les nombreux lauréats et lauréates 2020 & 2021, vous retrouverez :

Tous deux lauréats des Trophées de la Valorisation de la Recherche. En 2019 pour Delphine Lagarde dans la catégorie Collaboration en Occitanie et Florent Houdellier avec Arnaud Arbouet en 2020 dans la catégorie Partenariat remarquable.

Cet événement, organisé dans le cadre de la « Fête de la Science 2021 », sera diffusé pour la première fois en direct sur la chaine YouTube du CNRS Occitanie Ouest pour permettre à toutes et à tous de partager l’émotion de la découverte avec celles et ceux qui contribuent au quotidien à faire avancer les connaissances.

Détails de la journée : ICI

acTTTus#14 – La tribune du lauréat – Simon Gascoin

A chaque nouvelle acTTTus, la parole est donnée à un lauréat des Trophées de la Valorisation de la Recherche 2020. Découvrez la tribune de Simon Gascoin – Chargé de recherche CNRS – Laboratoire CESBIO, lauréat du Trophée Impact Social.

Cette tribune a été en partie publiée dans Le Monde fin aout 2021 : « Images satellites : L’Europe doit investir dans un cloud public sans passer par les infrastructures des Gafam ». Tribune co-écrite avec Olivier Hagolle, ingénieur au CNES, Centre d’études spatiales de la biosphère.

Simon Gascoin et Olivier Hagolle, chercheurs au CESBIO, expliquent, dans cette tribune l’importance de la mise en place d’un service public européen de traitement des données satellitaires.

« Chargé de recherche au CNRS affilié au Centre d’Etudes Spatiales de la Biosphère, je travaille dans le domaine de la télédétection appliquée à l’hydrologie. J’explore le potentiel des satellites d’observation de la Terre pour mieux caractériser les ressources en eau. En particulier, je m’intéresse au suivi de l’enneigement dans les montagnes car la fonte printanière représente une fraction importante des écoulements dans de nombreux bassins versants comme celui de la Garonne. » Simon Gascoin

Lancement du programme Copernicus

Les satellites ont été utilisés pour le suivi de l’environnement depuis les années 1980. Si les principaux programmes d’observation de la Terre étaient majoritairement américains, l’Union Européenne a frappé un grand coup en lançant le programme Copernicus qui est à ce jour le projet le plus ambitieux pour le suivi de notre planète depuis l’espace. Il y a actuellement une flotte de huit satellites européens en orbite appelée “Sentinel” qui photographient sans relâche la Terre dans de multiples longueurs d’onde et à une cadence infernale.

A la genèse du programme, la commission européenne a souhaité que l’accès aux données Sentinel soit “total, ouvert et gratuit” afin de maximiser l’exploitation des données pour le bénéfice de la société. En d’autres termes, le programme est un service public financé par les impôts des Européens. Mais cela n’interdit pas – au contraire – la création de services commerciaux adossés à ces données.

Cette position n’était pas évidente au tournant du 21e siècle où le modèle économique alternatif (l’utilisateur achète les images) était souvent privilégié par les agences spatiales en Europe. Au total l’Union européenne a investi 8 milliards d’euros dans ce programme de 2008 à 2020.

Déluge de données

Ce choix fut payant puisque le programme Copernicus est un succès. En 2019, la plateforme de distribution des données Copernicus comptait près de 300’000 utilisateurs inscrits. Les données distribuées ont permis de nombreuses avancées scientifiques et techniques pour le suivi du climat, des ressources en eau, des écosystèmes ou des catastrophes naturelles comme les incendies, les inondations et les séismes. Les images Sentinel sont de plus en plus souvent utilisées par les médias comme pour cette enquête récente du Monde sur l’expansion militaire chinoise. Des services commerciaux ou non ont vu le jour dans le domaine de l’agriculture de pointe notamment. Enfin, les observations et connaissances générées qui irriguent nos sociétés ont sans doute contribué à la prise de conscience environnementale.

Un bémol cependant est que la Commission européenne n’a sans doute pas suffisamment anticipé les défis liés à la distribution de ce déluge de données. Chaque jour, les satellites Sentinel produisent 12 téraoctets de données. Dès le lancement des premiers Sentinel, les points d’accès aux données mis en place par l’Agence Spatiale Européenne ont été rudement mis à l’épreuve.

En parallèle, tirant parti de la politique open data du programme Copernicus, les géants du numérique Amazon, Google et Microsoft téléchargent systématiquement les données sur leurs serveurs et proposent désormais des systèmes d’accès et de traitement bien plus performants que les solutions institutionnelles.

Les fabuleuses données Copernicus inexploitables

Ces plateformes qu’on appelle des “clouds” permettent à chacun d’analyser des quantités phénoménales d’images satellitaires depuis son navigateur Internet. Ces services qui sont généralement gratuits (dans certaines limites) offrent un service clé pour qu’un maximum d’utilisateurs puisse exploiter les données, y compris dans les pays émergeants où les capacités de stockage et de calcul sont insuffisantes.

A ce jour, il n’existe pas de service non commercial qui fasse de l’ombre à ces plateformes. Pourtant les fabuleuses données Copernicus sont pratiquement inexploitables sans un tel outil. En France, des privilégiés comme moi peuvent accéder aux données Sentinel via le centre de calcul du CNES.

Mais ce système n’est pas dimensionné pour accueillir des centaines de milliers d’utilisateurs ou des entreprises privées qui souhaitent mettre en place un service opérationnel basé sur les données Sentinel. La Commission européenne a financé des plateformes cloud appelée DIAS (Data and Information Access Systems) afin de répondre à ce défi, mais leur exploitation reste encore limitée à des utilisateurs expérimentés et leur cout est prohibitif pour de nombreuses applications.

A mon avis, l’Europe doit investir dans un cloud public qui permette aux scientifiques et citoyens européens de valoriser la masse de données produite par les satellites Sentinel sans passer par les infrastructures des Gafam. La question devient d’autant plus urgente que Copernicus vient d’intégrer le service européen concernant le changement climatique qui produit à son tour une masse de données non moins critique pour la connaissance et l’action publique.

Voir le replay du LIVE des Trophées de la Valorisation de la Recherche 2020 : ICI

#Evènement : Les mardis de la création – 28/09/2021

La prochaine session des « Mardis de la création » aura lieu en présentiel le Mardi 28 septembre à 17h00 en salle DR017 de la Maison de la recherche et de la valorisation.

Le thème : « Le parcours entrepreneurial : de l’invention à l’innovation »

Nous aurons le plaisir de recevoir :

  • Julien Durand, chercheur et CEO de la start-up Deeptech Sweetech qui innove dans la production de sucres rares (oligosaccharides) ayant des applications pour la santé humaine
  • Audrey Saint-Lary, directrice du pôle ESI (énergies, systèmes et ingénierie) au sein de Toulouse Tech Transfer

Pendant 20 minutes chacun, ils vous parleront de leur expérience, dans des secteurs d’activités très différents, pour faire évoluer une invention, issue de longues années de recherche, vers un produit qui trouve son marché.

A l’issue de leurs témoignages, ils resteront à votre écoute pour répondre à toutes vos questions.

Cette session, ouverte à tous sur inscription, s’adresse à toutes les personnes qui ont déjà créé, qui l’envisagent ou qui sont en plein processus de création.

Merci de confirmer votre présence par simple retour de mail contact@toulouse-tech-transfer.com ou par téléphone :  05 62 25 50 60 avant le mardi 21 septembre 2021.