acTTTus#16 – Le coup d’œil – Le LMDC œuvre pour Notre Dame de Paris

La Division de Transfert de Technologies (DTT) du LMDC (Laboratoire Matériaux et Durabilité des Constructions) de Toulouse intervient sur des dimensionnements, des expertises et des sinistres d’ouvrages variés comme des barrages, des centrales nucléaires, des ponts, des bâtiments, des tunnels ou des monuments historiques au niveau local, national et international.

Le 15 avril 2019, l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris a provoqué un choc retentissant en France et au-delà des ses frontières. La reconstruction de ce joyau du gothique pour 2024 a été jugée comme prioritaire par le Président de la République Française. La phase de diagnostic post-incendie de la tenue de cet ouvrage emblématique en maçonnerie est donc rapidement devenue un sujet à enjeux politiques, touristiques et industriels.

Pierre Morenon, responsable des méthodes numériques au sein de la DTT, participe depuis plus d’un an et demi au groupement d’experts « structure » du chantier pour le compte de l’établissement public aux côtés des architectes en chef des monuments historiques et des bureaux d’études spécialisés. « Je réalise des calculs de la structure, principalement des voûtes et des arcs-boutants, pour établir les marges de sécurité résiduelles après les dégradations générées par l’incendie et l’eau d’extinction projetée par les pompiers. »

Les résultats permettent aux ingénieurs et aux architectes de prendre des décisions stratégiques concernant la reconstruction ou, le cas échéant, le renfort de l’ouvrage.

« Les modèles numériques utilisés dans cette étude sont le fruit de 20 ans de recherche au sein du LMDC de Toulouse. Ces méthodes de calculs non conventionnelles pour des ingénieurs permettent de prendre en compte les spécificités mécaniques des maçonneries de pierre, notamment leurs multi-fissurations. » Dans le consortium d’expert, d’autres modèles universitaires français sont déployés pour fiabiliser les résultats.

« Cette tragédie patrimoniale peut être également vue comme une opportunité incroyable d’étudier finement la stabilité et le comportement mécanique de cet ouvrage emblématique. »

Parallèlement, la DTT participe à la réalisation de mesures sur site qui ont pour but de nourrir les modèles numériques du diagnostic mais aussi le projet de recherche ANR DEMMEFI auquel participe activement le LMDC pour les 3 prochaines années.

La DTT joue ainsi parfaitement son rôle en appliquant les dernières découvertes des chercheurs en génie civil toulousains pour des enjeux industriels à fortes valeurs ajoutées tout en promouvant le LMDC sur ce projet emblématique, surnommé « le chantier du siècle ».

Le Laboratoire Matériaux et Durabilité des Constructions (LMDC) est un laboratoire universitaire de recherche dans le domaine de la science des matériaux et des structures de Génie Civil. Ses organismes de tutelle sont l’Université Toulouse III Paul Sabatier et l’INSA Toulouse. Plus de 50 enseignant-es chercheurs-euses réalisent leur recherche au LMDC.

La Division Transfert de Technologies, rattachée à Toulouse Tech Transfer, a pour objectifs :

  • Assurer l’interface entre la recherche et les entreprises
  • Être un support aux entreprises du secteur de la construction
  • S’informer des problématiques techniques rencontrées par les entreprises

La DTT fonctionne sur une convention INSA ToulouseUniversité Toulouse III Paul SabatierTTT.

L’équipe composée de 4 personnes agit sur :

  • Assistance technique
  • Étude des propriétés des bétons (mécanique, durabilité)
  • Caractérisation des matériaux, contrôle des granulats
  • Expertise judiciaire
  • Formulations de béton, mortier, coulis
  • Développement et calculs numériques à la demande
  • Calculs éléments finis de structures dégradées
  • Participation à des projets de R&D et ATEX

 

 

acTTTus#16 – Le coup de projecteur – Focus sur 4 start-ups accompagnées par TTT

Toulouse Tech Transfer (TTT) amorce cette nouvelle année avec l’accompagnement de 4 nouvelles start-ups : HETWA, B MOLECULAR, Sweetech et SPILEn.

TTT a pour mission d’initier et d’accompagner la création d’entreprises innovantes émanant de la recherche publique. Ainsi, TTT aide les porteurs de projets à concevoir l’entreprise qui exploitera la technologie, dès le stade de l’idée. Cet accompagnement permet d’accélérer les opérations et de se concentrer sur les choix stratégiques. Cette action s’inscrit notamment dans le plan Deeptech développé par Bpifrance.

HETWA

HETWA est un bureau d’étude en environnement qui intervient dans le domaine de la gestion de l’eau et des sols (grand cycle de l’eau).

Le fort contexte règlementaire contraint les gestionnaires de cours d’eau à bâtir des plans d’actions pour atteindre le bon état écologique des milieux. Or en France, il apparait qu’environ la moitié des masses d’eau de surface ou souterraine méritent une analyse plus approfondie alors que les outils existants pour l’aide à la décision sont insuffisants.

L’outil IndiQu’Eau développé au sein d’HETWA propose une plateforme de suivi en temps réel des indicateurs écologiques et environnementaux. La plateforme interactive est à destination des acteurs du territoire pour améliorer la compréhension de leur environnement dans l’espace et dans le temps. Avoir une vision systémique des processus territoriaux permet de prévenir et de lutter contre des problématiques telles que les phénomènes de pollution, d’eutrophisation, d’érosion, d’inondation et d’accompagner les acteurs locaux dans leurs prises de décision.

L’accompagnement de TTT

Roxelane Cakir, CEO de HETWA a été lauréate de la 1ère édition du programme Doc D’Occitanie (TTT, soutenu par la Région Occitanie) et i-PhD (Bpifrance) en 2021. Suite à son accompagnement par les équipes de TTT lors du programme Doc D’Occitanie, Roxelane finalise la maturation technique de son projet en étroite relation avec un ingénieur de valorisation mis à disposition. La start-up est également accompagnée par la cellule création d’entreprises de TTT.

#environnement #eau #aide à la décision

Laboratoire Ecologie Fonctionnelle et Environnement (équipe « EcoBiz ») – CNRSUniversité Toulouse III Paul SabatierToulouse INP ENSAT.

 

B MOLECULAR

B MOLECULAR développe des produits et services destinés à des utilisateurs finaux de la recherche publique et privée, ainsi qu’à des distributeurs d’outils de recherche. Elle permet en particulier aux scientifiques de capturer et d’étudier des protéines d’intérêt, et de développer des nouveaux outils diagnostics et traitements dans le domaine de l’autophagie qui touche un très grand nombre d’applications de recherche.

La start-up commercialise des matrices d’affinité et des kits de quantification des protéines et des lipides modifiés par membres de la famille ubiquitine. Ces molécules sont impliquées dans la régulation de la stabilité de facteurs cellulaires cruciaux notamment pour des pathologies comme le cancer et la neurodégénération. B MOLECULAR propose également des services pour l’identification de biomarqueurs et cibles cliniques potentiels d’intérêt pour ses clients en utilisant la spectrométrie de masses. Pour certaines cibles d’intérêt, la start-up développe de nouvelles molécules thérapeutiques.

La technologie développée est un outil destiné à la recherche fondamentale, clinique et pharmaceutique.

L’accompagnement de TTT

L’équipe fondatrice est composée du chercheur Manuel Rodriguez, au poste de directeur scientifique, associée à Alexandre Greco, au poste de président. Alexandre a exercé d’importantes responsabilités business auprès du secteur bancaire et a rejoint Manuel en 2021 pour structurer et exécuter le plan de développement de l’entreprise. L’accompagnement de TTT aura surtout consisté à recruter le président de la start-up et à l’aider à s’intégrer dans l’écosystème d’innovation régional, notamment pour l’hébergement et l’incubation de la start-up, la recherche de financements et les partenariats techniques et commerciaux.

#biotech #santé #protéines

Laboratoire de Chimie de Coordination (équipe « UbiCare ») CNRS.

 

Sweetech

A l’origine de la start-up Sweetech, une technologie innovante brevetée par TTT, permettant de synthétiser in cellulo des oligosaccharides d’intérêt pour la santé humaine. Cette technologie, plus écoresponsable et moins onéreuse que les méthodes de synthèse chimiques classiques permet à Sweetech de mettre sur le marché de nouvelles molécules destinées aux industriels de la santé.

Proposer des molécules actives plus douces et naturelles que des antibiotiques ou des antifongiques, qui « dérégulent le microbiote » est en substance la mission que s’est donnée la start-up. Sweetech a pour ambition de produire et de commercialiser des oligosaccharides (des glucides qui contribuent au bon fonctionnement intestinal, et à la santé de l’organisme en général) via de nouveaux procédés de fermentations innovants et brevetés. Ecoresponsables, scalables et économiquement viables, ces procédés permettent de débloquer la production à échelle industrielle de molécules rares ayant des applications dans le domaine de la santé humaine. Ces molécules pourront notamment être utiles pour lutter contre les infections fongiques. Elles permettront aux industriels de la santé de développer des outils de diagnostic, de soin et de prévention.

L’accompagnement de TTT

L’équipe de recherche composée notamment de Gabrielle Potocki-Veronese, Directrice de recherche INRAe (TBI / INSA ToulouseCNRSINRAe) & Fabien Letisse, Enseignant chercheur Université Toulouse III Paul Sabatier (TBI / INSA ToulouseCNRSINRAe) s’est montrée très intéressée par une création d’entreprise. Julien Durand, à l’époque Post Doc à TBI s’est positionné pour porter le projet de création et en devenir rapidement CEO & Co-founder de la start-up. TTT a investi dans un programme de maturation technique de 21 mois afin de réaliser la preuve de concept sur les premières souches développées au laboratoire et à accompagner Julien Durand dans la création de la start-up. Aujourd’hui, TTT est rentrée au capital de la start-up.

#biotech #oligosaccharide #thérapeutique

Toulouse Biotechnology InstituteINSA ToulouseCNRSINRAeUniversité Toulouse III Paul Sabatier.


SPILEn

SPILEn est une start-up spécialisée en génie logiciel. En misant sur l’innovation, son objectif est de proposer des outils pour mieux comprendre et intégrer les demandes des clients dans les projets de développement logiciel.

La solution TRICo de SPILEn rend accessible au plus grand nombre des techniques avancées de développement logiciel issues de secteurs de pointe comme l’aérospatial. Grâce à TRICo, les développeurs ne perdent plus de temps à développer des fonctionnalités mal définies, voire inutiles, tout en facilitant les phases de tests. Le développement logiciel étant présent dans toutes les industries, le marché est tiré par le besoin constant d’éviter les bugs tout en maitrisant les coûts.

L’accompagnement de TTT

Florian Galinier a créé fin 2020 avec quelques associés la start-up SPILEn. TTT accompagne la start-up dans le cadre d’un transfert d’une technologie développée lorsque Florian Galinier était doctorant, afin de renforcer la valeur de TRICo. Cet accompagnement a donné lieu à une prestation d’analyse du potentiel technologique par une expertise industrielle, et une phase de maturation technique va prochainement débuter. SPILEn a intégré en novembre dernier l’incubateur Nubbo pour un suivi complémentaire en lien étroit avec TTT.

#numérique #logiciel # software engineering

Institut de Recherche en Informatique de Toulouse (équipe « SM@RT ») – CNRSToulouse INP ENSEEIHTUniversité Toulouse III Paul SabatierUniversité Toulouse I CapitoleUniversité Toulouse Jean Jaurès.

TTT confirme ainsi son rôle moteur dans le dynamisme économique du territoire et dans sa position de partenaire de confiance et d’opérateur mutualisé pour l’ensemble des établissements universitaires. TTT compte accélérer cette dynamique sur toute l’année 2022.

acTTTus#16 – Le coup de pouce – IndiQu’Eau au Deeptech Connect

Pitch Deeptech Connect : 17/11/2021

Roxelane CAKIR, CEO de la start-up HETWA nous présente IndiQu’Eau sa plateforme de suivi en temps réel des indicateurs écologiques et environnementaux. La plateforme interactive est à destination des acteurs du territoire pour améliorer la compréhension de leur environnement dans l’espace et dans le temps.

Roxelane a été lauréate Doc D’Occitanie et i-PhD 2020.

Laboratoire Ecologie Fonctionnelle et Environnement (équipe EcoBiz) – CNRS – Université Toulouse III Paul Sabatier – Toulouse INP ENSAT

acTTTus#16 – Le coup de Com – 03 Février

Le 3 février prochain, Occitanie Innov revient en mode 100% digital.

Le concept : faciliter l’innovation dans les entreprises et les aider à passer de l’idée au produit.

Toulouse Tech Transfer est partenaire de cette 15e édition et sera à la fois présente sur son e-stand et en pitch/démo :

  • 09h40 – 10h00 : Co-maturation, un système gagnant-gagnant
  • 10h00 – 10h20 : L’accompagnement à la création de startups pour les porteurs de projets innovants
  • 10h20 – 10h40 : Pitch Start-up sur le e-stand Sweetech
  • 10h40 – 11h00 : Accéder au potentiel de l’IA grâce à la recherche publique : principes et cas d’usages
  • 11h00 – 11h20 : Favoriser l’innovation des entreprises en exploitant les résultats de la recherche publique
  • 11h20 – 11h40 : Pitch/démo Start-up sur le e-stand Polymny studio
  • 11h40 – 12h00 : Le transfert de technologies dans le domaine de la santé
  • 14h00 – 14h20 : Métrologie optique : définition et présentation de 2 technologies innovantes
  • 14h20 – 14h40 : Accéder au potentiel de l’IA grâce à la recherche publique : principes et cas d’usages
  • 14h40 – 15h00 : L’accompagnement à la création de startups pour les porteurs de projets innovants
  • 15h00 – 15h20 : Pitch Start-up sur le e-stand Sweetech
  • 15h20 – 15h40 : Pitch/démo Start-up sur le e-stand Polymny studio
  • 15h40 – 16h00 : Santé numérique en Occitanie et valorisation
  • 16h00 – 16h20 : Favoriser l’innovation des entreprises en exploitant les résultats de la recherche publique

acTTTus#16 – La tribune du lauréat – Frédéric Messine

A chaque nouvelle acTTTus, la parole est donnée à un lauréat des Trophées de la Valorisation de la Recherche. Découvrez la tribune de Frédéric Messine – Professeur – LAPLACE – CSO Deeper PulseToulouse INP ENSEEIHT – CNRS – Université Toulouse III Paul Sabatier – Lauréat du Grand Prix Marthe Condat 2021.

D’un rêve scientifique à la création d’une start-up

Le rêve de Bertrand :

C’est en 1995, au cours d’une discussion avec Bertrand Nogarède, alors chercheur en Electrotechnique au laboratoire LAPLACE de Toulouse, que ce dernier me fait part de son rêve de voir un jour un logiciel qui pourrait, à partir de quelques consignes, proposer des designs originaux et optimisés d’objets électromécaniques. Un objet électromécanique est un objet qui transforme de l’énergie électrique en mouvement, comme par exemple un moteur électrique ou un propulseur de satellite à plasma d’ions.

J’étais alors jeune doctorant en informatique et mathématiques appliquées et je collaborais avec Bertrand afin d’optimiser parfaitement le design de l’une de ses inventions. Déjà, à l’époque, ce que nous faisions était très novateur, et nous avons obtenu des gains allant de 5 à 20% sur des designs de moteurs électriques archi-étudiés.

Ainsi, je me demandais bien comment un chercheur aussi génial que Bertrand (médaille Blondel en 2007), pouvait avoir des rêves aussi farfelus ! Je me disais que c’était parce que Bertrand n’avait qu’une vision assez imprécise du monde de l’optimisation, qui était, et reste, toujours mon principal domaine de recherche.

Changement de décor :

Les années ont passé et mes recherches en optimisation avançaient fort au sein de l’IRIT avec de belles réussites comme par exemple ce coup de téléphone de GdF m’informant que l’un de mes algorithmes est en partie utilisé pour optimiser la distribution de gaz dans les villes…

Cependant, concernant le fameux rêve de Bertrand, je n’avais toujours pas avancé d’un iota !

Il y a environ 10 ans, j’ai décidé de changer de laboratoire et j’ai rejoint l’équipe de recherche GREM3 de Bertrand au sein du LAPLACE ; Bertrand avait d’ailleurs quitté GREM3 quelques années plus tôt pour se lancer dans la création de sa société NOVATEM, mais ceci est une autre histoire… Dans GREM3, j’allais apporter mes compétences en optimisation et tout le savoir-faire que j’avais acquis pendant une quinzaine d’année de collaborations avec Bertrand. Aux côtés de Carole Hénaux et Dominique Harribey de GREM3, je me suis alors intéressé au développement de codes d’optimisation pour le design de propulseurs de satellite à plasma d’ions.

Quand l’ingénierie mécanique suscite de la nouveauté en optimisation :

Entre temps, j’avais quelque peu suivi les avancées assez révolutionnaires de mes collègues mathématiciens, notamment Grégoire Allaire et Martin Bensoe, dans le domaine du design de structures mécaniques. Les méthodes d’optimisation topologiques ainsi développées ont permis d’obtenir des gains considérables dans l’allègement de pièces mécaniques et ce, tout en gardant la même rigidité de la structure voire en l’améliorant. L’application de ces méthodes d’optimisation pour le design des structures des ailes d’avions m’a complètement convaincu. J’avais enfin une première piste sérieuse pour réaliser le rêve futuriste de Bertrand ! Il me suffisait donc de remplacer les équations de la mécanique par les très célèbres équations de James Clarke Maxwell en électromagnétisme, et le tour était joué ! Rétrospectivement, cela paraît peut-être évident aujourd’hui, mais cela m’a pris 10 ans de recherches et l’encadrement de 3 thèses de doctorat…

10 ans et 3 thèses de doctorat plus tard :

La première thèse, soutenue en février 2016 par Satafa Sanogo, a mis en lumière le formalisme mathématique nécessaire pour la mise au point d’un premier prototype d’algorithme. Ce fut un premier pas, très mathématique certes, mais essentiel vers l’accomplissement du futur logiciel ! La seconde thèse, soutenue en avril 2017 par Alberto Rossi, m’a surtout permis de bien comprendre l’application visée autour de l’optimisation des designs de propulseur à plasma d’ions. En effet, dans cette thèse il y avait deux partenaires industriels qui étaient le CNES et SAFRAN, et dans ce cadre un prototype a été réalisé et testé dans un caisson sous vide de SAFRAN.

C’est à la fin de la troisième thèse, celle de Youness Rtimi soutenue en novembre 2019, que nous avons compris que notre logiciel d’optimisation était fin prêt pour être testé sur des designs de vrais propulseurs plasmiques à jet d’ions !

D’ailleurs, c’est dans le cadre du post-doctorat de Youness que nous avons réalisé deux études pour SAFRAN afin d’optimiser les designs de deux propulseurs avec notamment un gain de masse de 75% ! De plus, sur un cahier des charges du laboratoire ICARE d’Orléans, notre logiciel a fourni une solution tellement particulière et tellement efficace que celle-ci nous a permis de déposer un brevet en mars 2020.

Le rêve était maintenant bien concret et nous venions juste de démontrer, sans nous en rendre vraiment compte, que peut-être pour la première fois en électromagnétisme, un logiciel numérique basé sur de l’optimisation pouvait innover quasiment au même titre qu’un humain !

Création de la start-up Deeper Pulse !

Dans le courant de l’année universitaire 2019-2020, à la suite de nombreux échanges avec TTT (notre SATT Toulousaine) et surtout l’immense détermination de Youness, nous avons décidé de créer notre start-up !

TTT nous a alors conseillé et aussi permis de suivre la formation DeepTech Founders pour la création de start-ups issues d’un laboratoire. Nous avons ainsi établi nos premiers business plans et premiers business modèles et nous les avons confrontés à nos formateurs. Cependant, malgré nos efforts nous avons réalisé que notre petite équipe de deux scientifiques était bien légère sur ces aspects business…

Notre rencontre avec Thomas Baudin, multi-entrepreneurs, fut déterminante. Cela nous a alors propulsé dans une autre dimension ! Notre équipe était désormais complète et couvrait tous les aspects nécessaires pour le lancement d’une start-up deeptech. Notre projet devenait viable, et bien structuré, avec notamment l’arrivée de deux co-fondateurs supplémentaires Mathieu Daouphars et Arnaud Benhamou.

Il ne restait plus qu’à trouver un nom à notre start-up. Après quelques itérations Deeper Pulse s’est imposé à nous, car nous sommes tous des fans de musique et que la création d’une start-up c’est Rock and Roll !

Une nouvelle aventure commence… Keep on Moving (Deep Purple) !

Voir le REPLAY : ICI

Voir la vidéo du lauréat : ICI

Voir l’article CNRS : ICI

 

Meilleurs vœux 2022

Toute l’équipe de Toulouse Tech Transfer vous présente ses meilleurs vœux pour 2022.