La revue de presse hebdomadaire

Philipe Bedos, fondateur de Syntivia évoque les bienfaits de sa collaboration avec l’ITAV et Toulouse Tech Transfer

Toulouse Tech Transfer a soutenu un transfert de technologie entre l’Institut des Technologies Avancées en sciences du Vivant (ITAV) et la société Toulousaine Syntivia spécialisée dans la conception d’actifs cosmétiques.

Cette semaine ne manquez pas l’interview de Philipe Bedos qui revient sur cette collaboration et qui souligne le soutien apportée par TTT « L’avantage est qu’en tant que société privée, Toulouse Tech Transfer connaît bien les impératifs et les particularités d’une entreprise. C’est une valeur ajoutée. »

En effet, TTT a pour mission de créer de la valeur économique à partir des travaux menés dans les laboratoires publics régionaux en rendant les résultats de recherche plus attractifs pour les entreprises.

TTT a également mis en place des moyens humains, techniques et financiers pour mener à bien le programme de maturation lancé avec l’ITAV et Syntivia, et en assure le pilotage : « Une personne a intégré l’ITAV sous la forme d’un CDD d’un an financé par la SATT, pour assurer le transfert du médical vers le cosmétique. »

Pour en savoir plus, ne manquez pas l’article complet sur cette collaboration :

  • Le Journal des Entreprises, « J’ai un accord de licence avec la SATT », 7 juin 2013:

Le fondateur de Syntivia explique comment sa société spécialisée dans le développement d’actifs cosmétiques a signé un accord de licence avec Toulouse Tech Transfer et l’ITAV.

« Créée il y a près de trois ans, Syntivia conçoit et développe des actifs cosmétiques nouveaux, exclusifs et sur-mesure. Notre marché : les grandes marques de cosmétiques à qui nous fournissons ces actifs. Installés depuis fin 2010 au sein de la pépinière du centre Pierre Potier, nous sommes dans le même bâtiment que l’ITAV (Institut des Technologies avancées en sciences du vivants, ndlr) c’est tout simplement en discutant avec son directeur Bernard Ducommun que l’idée de monter un projet ensemble est venue. En effet, l’ITAV possède un microscope à feuille de lumière qui permet l’observation d’un corps en 3D, en l’occurrence un groupement de cellule appelé sphéroïde. Cet outil est utilisé notamment pour la recherche sur les tumeurs en oncologie. L’intérêt pour Syntivia ? Ce modèle permet de comprendre la transmission d’information entre l’intérieur et l’extérieur et donc de comprendre les mécanismes de la peau et de l’action des molécules actives. »

Un dossier commun auprès de la SATT

« Cinq mois se sont écoulés entre le dépôt de notre projet auprès de Toulouse Tech Transfer (SATT, société d’accélération de transfert de technologies) et le début de notre collaboration. C’est une belle performance qui prouve l’importance du travail d’équipe entre les trois structures : la SATT a tout d’abord audité notre projet afin d’en vérifier la crédibilité économique et la faisabilité scientifique. Notre business model est en effet double : travailler sur nos actifs pour les vendre et proposer des prestations de service et de tests actifs. Les clauses de retour sur investissement ont été signées ensuite : elles déterminent la redevance versée par Syntivia une fois la commercialisation de la technologie a pu débuter en décembre dernier. Une personne a intégré l’ITAV sous la forme d’un CDD d’un an financé par la SATT, pour assurer le transfert du médical vers le cosmétique. Des réunions sont organisées avec la SATT et l’ITAV pour faire le point car le calendrier est serré ».

Levier de croissance

« Il existe dans les laboratoires des savoir-faire sous exploités. Un tel dispositif permet ainsi de faire émerger la richesse qui y existe. L’avantage est qu’en tant que société privée, Toulouse Tech Transfer connaît bien les impératifs er les particularités d’une entreprise. C’est une valeur ajoutée. Nous concernant, ce transfert de technologie représente un vrai levier de croissance et nous préparons d’ores et déjà la suite. Une levée de fonds est en cours. Elle devrait se concrétiser avant l’été. L’enjeu est de développer notre capacité de production et notre marketing. Nous aurons aussi besoin de locaux complémentaires. »

Laurence Le Gall

 

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